L’étude La stratégie climatique dans la Banque-Assurance 2024 est une première édition.
Les banques et assureurs ont pris depuis quelques années la pleine mesure des enjeux liés au climat en s’engageant à mettre leur stratégie d’investissements et leurs offres au service de la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi à préserver l’intérêt de leurs clients en maîtrisant l’incidence des risques physiques sur leurs actifs. Prolongement du travail mené sur l’ESG, désengagements des énergies fossiles, déploiement de « stratégies climat » et de plans de « neutralité carbone », engagements plus profonds autour de la transition écologique et de la biodiversité, prises de parole, financement de la recherche, solutions de compensation carbone volontaires, … les actions sont multiples. On perçoit donc déjà ce que l’étude La stratégie climatique dans la Banque-Assurance 2024 peut apporter comme information.
Ce qui était il y a encore peu un sujet destiné à un cercle restreint de spécialistes est devenu un thème grand public et un véritable axe de marketing « BtoC ». La crise climatique arrive désormais en haut du classement des inquiétudes des Français. Davantage informés, sensibilisés, inquiets de l’exposition de leur portefeuille, en attente d’engagements forts (notamment les générations Y et Z hypersensibles à l’engagement des marques), les clients représentent aujourd’hui un risque de transition à travers la modification de leurs comportements, de leurs préférences, de leurs commentaires négatifs voire de la stigmatisation de certains secteurs. Mais la question climatique est aussi une opportunité de différenciation, d’affirmation d’une raison d’être ambitieuse, d’innovations financières (notamment grâce aux nouveaux outils digitaux), de fidélisation et de prise de parts de marché. Un organisme financier est d’ailleurs considéré comme plus désirable s’il est perçu comme « positif ». Si le climat est assurément l’enjeu du 21ème siècle et qu’il doit être porté avant tout comme une question de responsabilité sociétale (et juridique), sa déclinaison dans l’offre pose encore un certain nombre de questions.
Cette étude propose de mieux appréhender les perceptions et les aspirations des Français sur le secteur de la banque et de l’assurance au regard des nouveaux enjeux climatiques. Quel est aujourd’hui le degré de connaissance et d’intérêt à la question climatique ? Constitue t-elle un potentiel de « switching » (mobilité client) ? Quelles sont les aspirations des Français en matière de climat dans les produits financiers ou sur les solutions de paiement ? Quelle perception les Français ont-ils des différents acteurs en matière d’engagements sur le climat, de traduction dans l’offre, de transparence, d’originalité et d’implication des clients ?