En lien avec le développement exponentiel de la société de consommation, la pharmacie doit faire face à une évolution des pratiques et comportements d’achats. Cette sphère majoritairement drivée il y a quelques années encore par les prescriptions des professionnels de la santé doit désormais s’adapter à l’arrivée de shoppers de plus en plus informés sur les médicaments correspondant à leurs besoins, et qui pour certains achats se remettent davantage à la recommandation de leur entourage qu’aux conseils du médecin ou du pharmacien. La publicité et la notoriété de la marque jouent également un rôle important dans la préméditation de l’acte d’achat, paramètres essentiels à prendre en compte lorsque l’on sait que pour certaines catégories de produits, la grande majorité d’entre eux se rendent directement au comptoir de la pharmacie et y demandent une marque ou référence précise.
Bien que l’on conserve une part importante de shoppers traditionnels encore attachés au lien social avec leur pharmacie et au rôle de conseiller du pharmacien, des Ultra-Shoppers et Neo-Shoppers font leur apparition et tendent de plus en plus à avoir une consommation autonome, la médication étant devenue pour eux «un achat comme un autre», phénomène également amplifié par la défiance vis-à-vis du pharmacien considéré comme un vendeur.
Dans ce contexte, cette étude propose d’identifier d’une part les acheteurs en pharmacie : qui sont-ils, où vont-ils, qu’achètent-ils ? Et d’autre part, de mettre en évidence l’arbre de décision Shopper (OTC et parapharmacie) de façon précise selon la catégorie de produit achetée, ainsi que les leviers prioritaires à activer en point de vente et en anticipation de cet achat pour accroître les performances économiques de vos marques.